mercredi, décembre 13, 2006

PRINCIPE D'AUSTERITE





















Dans l'état de barbarie auquel l'integrisme a réduit l'Islam, le sexe occupe une place exorbitante. machine à détecter la libido partout, masquant chevilles, cheveux et regards pour mieux légitimer le viol des réfractaires, scandant aux futurs martyrs les orgasmes indéfiniment renouvelables du paradis d'Allah, l'islamisme témoigne chaque jour d'une hantise singulière. S'il clame sa haine du sexe c'est pour mieux en dévoiler l'obsession. "les femmes du paradis t'attendent, elles t'appellent, vêtues de leurs plus beaux atours : viens ici ami de Dieu!" tels sont les mots vertigineux dont s'enivrent le kamikaze de base. Ce "hep, chéri!" des geishas célestes serait donc l'ultime moteur du Djihad?
Pornographie funèbre sidérante si l'on veut bien se souvenir de l'Eros chatoyant dont les soupirs inspirent toute la civilisation islamique. Comment en est-on venu de l'élégie orgiaque qui fonde les mille et une nuits au racolage mortuaire des fanatiques d'aujourd'hui? Et comment l'enchantement des corps a-t-il pu déboucher sur les sourates de leur dissolution?
C'est l'histoire d'une furieuse bataille entre le sexe et le sacré, l'alcôve et la mosquée. Entre la sensualité qui flambe et la juridiction affolée qui veut éteindre l'incendie. Car si les arabes ont quatre ving dix neuf noms pour désigner Allah, ils en ont cent pour nommer l'amour. Infime mais indubitable supériorité numérique. Cela va de l'amour-frénésie "qui se creuse comme un précipice", à la jouissance sidération, toujours une étincelle de peau défiera le mufti, du IX au XXIe sicèle, de l'Arabie à la Perse, de l'inepte fatwa talibanne au raï ondulant des filles de l'Oranie d'aujourd'hui.


Revenons aux Milles et une Nuits. Extrait :
"La porte du palais s'ouvrit et en sortirent vingt esclaves femmes et vingt esclaves hommes ; et la femme du roi était au milieu d'eux qui se promenait dans toute son éclatante beauté. Arrivés à un bassin, ils se dévêtirent tous et se mêlèrent entre eux. Et soudain la femme du roi s'écria : "O Massaoud, Ya Massaoud!" Et aussitôt accourut vers elle un solide nègre qui l'accola. Alors le nègre la renversa sur le dos et la chargea. A ce signal, tous les autes esclaves firent de même avec les femmes. Et tous continuèrent longtemps ainsi et ne mirent fin à leurs baiser, accolades, copulations et autres choses semblables jusqu'avec l'approche du jour..."


Il y a quelques années Les Milles et une Nuits, texte érotico-prophétique a été interdit en Egypte afin pour le gouvernement de s'assurer les bonnes grâces des islamistes. Cette censure n'est pas un hasard. Le texte, maudit par les mosquée contient tous les ingrédients de la révolte du principe de la vie contre le principe de mort en terre d'Islam.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Comme l'a souligné houellbecq, le terrorisme combat les lieux de débauche, parce que ces lieux, sont à l'image du paradis promis, pkoi se contraindre, prier, pour avoir ce paradis, s'il est déjà sur terre, en occident et les cotes asiatiques..
on se retient, on se frustre, pace ko bout y a ce paradis, on se veut bon, et bien, d'un grans sens morale, mais en fait c juste un petit deal avec dieu..faire son maso sur terre, pour faire son pacha au paradis..
ce ki serait bien, c être bien , juste pour l'être..pace k vis à vis de sa conscience, on pourrait pas faire autrement, même si on est considéré comme destiné à l'enfer..
mais ce concept de deal, on le retrouve pas juste chez les islamistes, mais chez le catho aussi, ki achète le pardon de dieu..