jeudi, juin 28, 2007

mercredi, juin 27, 2007

DOGGY STYLE

BRITISH BRIC A BROC


S'ouvre aujourd'hui à Londres une expo à laquelle le staff aux penchants morbides du Casablancasylum aurait rêvé d'assister : la collection d'objets excentriques de Sir Henry Wellcome, co-fondateur de la compagnie pharmaceutique Burroughs Wellcome & Co et féru d'objets exaltant la fascination de l'homme pour le corps.

Ci dessus un jeu d'oeil-de-verre dans son coffret de bois.
Et, parmi tant d'autres :
Une chaise de torture chinoise du 17ème siècle.


Des tongs de fakir.


Une momie péruvienne de quelques 7000 années.


Ou encore ce masque, utilisé au 19ème pour chatier les femmes à la langue trop pendue (le port dudit masque occasionnant de terribles souffrances à chaque mouvement de la machoire)


Le bâton de marche d'un grand dynamiteur de dogme, Sir Charles Darwin.

mardi, juin 26, 2007

LOVELY CAMISOLE

FREAK SHOW


Au casablancasylum on milite no limite pour les activités récréatives et l'éducation corporelle, la discipline, le sport et le brûlant désir de s'imaginer Uberman, Zarathoustra.

lundi, juin 25, 2007

CRUCIFIXION

CULTE DE LA PARABOLE



O grand dieu des hyperfréquences nourris nous de ton flot quotidien, inonde nos rétines de reality shows et fais couler le silicone, le bruit et toute la fureur de notre humanité. O idole hertzienne, je dresse à ta grandeur ce totem parabolique, ultime appel à ta magnificence.

Au culte du cargo succède ainsi celui de la parabole, deuxième culte officiel sur cette terre marocaine. Et sur les toits de Casablanca, sur les façades de ses immeubles, les paraboles prolifèrent comme des tumeurs malignes, milles et une chambres d'une écume empoisonnée.

Nous au Casablancasylm, nos idoles, on les aime couleurs fluo ou rose bonbon, un peu comme les vierges multicolores qui sommeillent dans les chapelles mexicaines. Ainsi donc, toi aussi colore ton idole et apporte à la monotonie de notre paysage urbain, la fraicheur du culte décomplexé.

samedi, juin 23, 2007

THANAT(ER)OS


Prendre ta libido à bras le corps, lecteur, y insuffler suffisamment d'hydrogène androgyne pour la voir flirter avec l'instabilité des gaz, la laisser tendre vers l'azur, monter, monter et s'embraser comme un zeppelin sur le ciel new-yorkais.
Pour ce, ton Casablancasylum préféré fera feu de tout bois, à commencer par cette info repérée ce matin sur le site de l'agence Reuter : le making of du calendrier 2008 des femmes de fermiers.

et pas n'importe lesquelles, mes frères et mes soeurs : des bavaroises à bretelles!!!


Rassure toi lecteur, ceci n'était qu'une mise en bouche. Les mécanismes déglingués de ton corps machine à désirer ne me sont pas étrangers, et je te sais beaucoup trop subtil pour succomber aux plastiques laitières de ces dames de basse Bavière.

Les qualités, écrivait Léautaud, sont du domaine de tout le monde. Les vices seuls marquent la personnalité. I repeat : les vices seuls marquent la personnalité. Hissant haut ses vices, nous accosterons une fois encore sur les rives du Monde Flottant, et ce sous la plume d'Agnes Giard, journaliste spécialisée dans les contre-cultures, le Japon et l’art déviant.
Sa dernière production, L'imaginaire Erotique au Japon, ouvrage structuré en courts chapitres -chacun consacré à un fantasme spécifique, de l'amour des petites culottes usagées vendues en distributeur automatique au culte des poupées maléfiques qui disent le sexe de la mort, des vidéos érotiques de seppuku à la question sociétale des strip-teases, de l'angoisse nationale de la castration à l'inflation des gadgets sexuels tel que le sexe jetable à déflorer, de la presse transgressive kitsch pour lycéennes aux bars à fellation.



Extrait :
"Au Japon, les fantasmes érotiques et les apparences fluctuent, dans une culture qui depuis des millénaires valorise la notion d’impermanence. Au Japon, l’identité des êtres est transitoire, le plaisir est fugace, la logique est floue, le réel est virtuel, la beauté est mortelle… par essence. Quant au sexe, il est protéiforme, polymorphe et pervers. Il s’est imprégné de cette tradition qui prête à chaque chose une âme : homme, femme, papillon, pierre ou fleur, tout dans ce monde japonais, bouddhiste et shinto participe d’une universelle propension à faire l’amour de toutes les façons possibles. C’est-à-dire plus avec le cerveau qu’avec les organes génitaux. Il ne semble y avoir aucune barrière aux fantaisies érotiques dans ce pays qui ne connaît pas le système binaire, dans ce pays qui n’oppose pas l’homme à la femme, ni le mal au bien. »

Et pour que le second sexe n'aille pas médire sur le Casablancasylum l'accusant de sombrer dans le plus vil des sexismes, l'équipe de rédaction rectifie immédiatement le tir et vous laisse, demoiselles et mesdames, succomber aux bras protecteurs de notre mascotte à nous :

samedi, juin 16, 2007

JUNKY GENESIS


L'infini à la portée des caniches? Non non pas du tout, juste notre contribution du matin à tes sauvages appétits, lecteur :
William Burroughs : Mon éducation, Un livre des rêves

vendredi, juin 15, 2007

jeudi, juin 14, 2007

JUNK FOOD NEWS



Suite à la sortie hier dans les tous les supermarchés japonais du brand new Pepsi au Concombre, les sursinges du Casablancasylum reniflent l'opportunité et tirent des plans sur la comète... adapter les sodas aux parfums locaux, une idée somme toute pleine d'avenir. Imaginez, bientôt le Seven Up à la coriandre, le Coca Kefta, le Pepsi parfum méchoui.

NUNS ARE FUN





mercredi, juin 13, 2007

BACK TO WORK


Au Casablancasylum l'inconstance est une vertue que l'on cultive à grands coups d'engrais chimiques. Tu l'as remarqué lecteur, ce site vivote depuis quelques semaines, fébrile feu-follet perdu dans la nuit des blogs vivants... promis on se remet rapidement au travail!

mardi, juin 12, 2007

SEXUAL HEALING


On te cache tout, on ne te dit rien lecteur et toi tu n'en as cure, tu avales oisillon, gueule grande ouverte, passif comme un nègre sous le soleil de midi, une vie entière dans la torpeur, mais je ne vais pas t'embêter avec mes états d'âme, toi je te connais tu ne réclames qu'une chose : des faits.
Les faits les voici, tu viens d'échapper à la réalisation d'une toute nouvelle arme de destruction massive, ou, pour être plus précis, une arme d'érotisation massive, je veux parler d'un truc qui t'es passé à mille miles au dessus de la tête : The Gay Bomb, une bombe à hormones capable de transformer n'importe quelle armée en un ramassis d'homosexuels en proie à des chaleurs incontrolables.
Alors évidemment nous ici, on s'y voit déjà, au commande de notre B-52 survolant une foule de barbus iraniens, larguant nos gay-bombs à tout va et admirant le spectacle de cette partouze à ciel ouvert... reprenons nous...
Et non, ce n'est pas parce que j'ai décidé de m'établir dans le premier pays producteur de haschisch qu'il faut systématiquement minimiser, rabaisser ou disqualifier mes propos. Evidemment petit homme tu ne reconnais la voix que des organes officiels soit, et bien que ta triste volonté soit faite jeune profane : The Gay Bomb story

lundi, juin 11, 2007

SUBSTANCE ADDICT


Et pendant que la blogobobosphère s'agite sur la vidéo de Sarko au G8 grammes dans l'sang, ton Casablancasylum, fidèle à ses trajectoires orbitales, te livre ce matin sa cargaison pirate :
Florilège de couvertures des romans de William Burroughs