jeudi, novembre 22, 2007

HYDRODYNAMICS


Sur les murs défraichis de la salle 36 du Casablancasylum sont diposés les trois toiles fondatrices de la philosophie tordue de notre établissement de soin.

Le Jardin des Délices, de Jérome Bosch.
Le Moine à la Mer, de Caspar David Friedrich.
Et pour finir, La Grande Vague, de Katsushika Hokusaï.

Trois thématiques : folie chez Bosch, solitude chez Friedrich, et impermancence du côté d'Hokusaï.

Arrêtons nous aujourd'hui sur l'écumante estampe marine du maître japonais.
Première gravure de la série : Trente-six vues du mont Fuji, La Vague est un hymne au mouvement, à la toute puissance des éléments, aux flux, reflux des grandes houles et à l'impuissance de l'homme, chahuté, fétus de paille offert comme en offrande aux machoires bleues et blanches du grand océan.

Dans la partie supérieure de la composition, le ciel, symbole du yin, des forces lumineuses, calmes et célestes ; dans la partie inférieure, le yang, ses forces brutales, obscures et terrestres. L'homme au centre de ce maelström tente de conjurer le désastre à venir : la crête de cette lame gigantesque sur le point de fracasser la fureur de son écume sur la frêle embarquation. Dans le fond du tableau, le mont Fuji, immuable témoin de la scène, se rie des turpitudes des marins.

On notera aussi que dans la pensée taoïste, la montagne est un symbole masculin alors que l'eau est en relation avec la féminité : le yin et le yang, les deux aspects complémentaires du monde apparaissent comme les notions fondatrices de cette esthétique qui véhicule aussi une philosophie. La découverte d'une pensée, fondée non sur la séparation de la matière et du divin comme en occident mais au contraire sur leur fusion, constitue sans nul doute le point central de La Vague.

Oeuvre stigmatisant l'impuissance originelle des hommes mais aussi le vide (en particulier dans les parties blanches de la toile, parties non peintes, juste la toile nue, vide). Vide qui, dans la philosophie bouddhiste n'est pas censé représenter une lacune, une béance ou un manque, mais au contraire une notion positive, une sorte de respiration indispensable à la vue et à l'intellect que l'on retrouve aussi bien dans l'architecture que dans la peinture ou les estampes. Ainsi, le blanc du papier apparaît comme une réserve dans l'œuvre d'Hokusai, en souvenir de la feuille immaculée, dans des zones qui représentent tantôt l'écume, tantôt la neige, jouant des similitudes et des jeux de miroir entre ces deux matières issues de l'eau. Dans l'encre de Shitao, le blanc est aussi souvenir du principe de complémentarité entre yin et yang, plein et vide, noir et blanc, montagne et eau, masculin et féminin, toutes les figures de cette complémentarité qui constitue l'essence même de la pensée taoïste et l'origine du monde et de toute création selon cette philosophie.

mercredi, novembre 21, 2007

SHOW ME LOVE


"Moi les françaises faut plus m'en parler! Quand je vois comment Leila prends soin de moi. Tu sais que quand on mange ça lui arrive même de me nourrir à la petite cuillère! Elles au moins elles savent prendre soin de leur homme"
Ca c'est Philippe, 45 ans, toutes ses dents, cadre dans une entreprise en France, divorcé depuis deux ans, fatigué de la grisaille et souhaitant changer de vie. Profil idéal, Philippe est un joli fruit mûr pour le Maroc, à consommer rapidement, et sans modération.
Le Maroc, Philippe le connait peu. Un séminaire d'entreprise à Marrakech il y a huit ans et puis, récemment, un reportage télévisé sur le boom des stations balnéaires de la côte Atlantique. L'affaire est dans le sac, Philippe dépoussière ses valises et son enthousiasme, commande un billet Paris-Casablanca sur un site de low-cost, loue une voiture sur place, rejoint par la route côtière la cité lacustre dont le reporter lui vantait l'incalculable potentiel, et s'installe dans un hôtel en bord de mer.
Philippe, donc, réunit toutes les conditions favorables à ce que les "anciens" du Maroc appellent, un bon entaginage.

Entaginage: (de tagine, plat dans lequel on fait mijoter un met) - nm carambouillage, tromperie. A ne pas confondre avec entartage, spécialité d'origine belge.

Philippe dort seul dans sa chambre d'hôtel. But not for long... c'est bien connu, la nature a horreur du vide. Et la nature est généreuse en ce dimanche d'Août, Leila 25 ans réceptionniste de l'établissement ne le lâche pas des yeux. Philippe est transporté, ébloui par tant de beauté, il entame son long voyage, au bout de la nuit.
Quelques jours plus tard, à la terrasse d'un restaurant, Philippe, 45 ans, père de deux enfants, membre respecté d'un Rotary Club de province, se fait biberonner à la petite cuillère par une jeune fille de 20 ans sa cadète, délicieusement en proie à une insoupçonnable mais bien réelle régression.
Des comme Philippe on commence à en avoir croisé toute une ribambelle. Et on ne peut que sourire en pensant à tout l'habit de respectabilité et de sérieux dont un homme peut se draper pendant toute une vie, pour, le retrouver, cet homme, enfantilisé, naïf et sans défense, retombé dans l'abrutissement juvénile de ses premières années de collège à la première nymphette venue.

Philippe sortira-t-il indemne de cette affaire, à toi de voir lecteur...

mardi, novembre 20, 2007

CONTRE-ENQUETE


A ma droite, culotte rouge chaussettes jaunes, accusant 80 kilos à la pesée, le Grand Négus de la success-story, le Grizzli de la Moroccoblogobulle, Laurent Bervas.
A ma gauche, culotte noire chaussettes vert-pistache, accusant 78 kilos à la pesée, le psychotique et aliéné Antiphon, libellé, certifié, Cinoque ISO 2007.
Comme chaque matin le staff tartufesque du Casablancasylum sirote sa première gorgée de café noir en parcourant le post du jour de chez Blogwaves, en l'occurence, un portrait d'un journaliste français free-lance installé de fraîche date à Casablanca.
Intéressant, comme toujours, de pouvoir s'enquérir de l'expérience d'un homeboy délocalisé mais tentant aussi, d'y opposer son contre-exemple, le français paumé, lui aussi fraîchement débarqué, déboussolé comme les radars d'un coucou survolant les Bermudes.
Notre homme du jour, qu'on surnommera Stéphane, affiche lui aussi un maigre nombre de mois à son compteur nord-africain. Il vit à Casablanca depuis 6 mois, marchant sur les traces de sa grande soeur, exilée au Maroc depuis un peu plus de deux ans.
Si Félix (le journaliste interviewé par Laurent) navigue paisiblement dans son pays d'accueil, Stéphane, lui, peine encore à trouver son équilibre. C'est que le type est un peu flou. Arrivé à Casablanca il se présente comme Dj, travaille quelques mois sur des plages privées de Tamaris, puis, jouant les transfuges, on le retrouve commercial dans une petite société casablancaise. L'expérience ne durera qu'un mois. Stéphane à d'autres ambitions, il veut monter sa boite d'événementiel, descendre devenir star de la nuit marrakchi, faire hurler les dancefloors et toute la branchitude jetsetteuse de la ville ocre.

Stephane from Paris, bientôt roi de la boule à facette.

Paradoxe. Stéphane, ne semble pourtant disposer d'aucune culture musicale. Invité dans les locaux du Casablancasylum, on s'amuse à lui concocté une sélection pointue d'électro minimale, les dernières productions de la scène berlinoise, mais aussi des standards de la culture clubbing... Rien. Le jeune homme ne montre aucune réaction. Il ne peut mettre un nom sur aucuns des morceaux listés. Intrigués, nos collaborateurs tente de sonder notre Dj de plage. Influences, préférences musicales, inclinaisons. Et là encore, rien de bien probant. Il devient rapidement évident que Stéphane dispose d'à peu près autant de culture musicale qu'une chèvre du Haut-Atlas.
Pas forcément un frein à l'entrée dans le monde du DJing, après tout il a une bonne gueule, souriant, affable, il va jouer sur l'appétit des classes bourgeoises marocaines pour les petits frenchies. La musique passe après, l'important étant d'avoir un français aux platines.
En attendant sa consécration marrakchi, Stéphane zone dans le grand Casablanca, dilapide ses derniers euros-dirhams et loue, en collocation avec un autre français, un appartement dans un quartier populaire. Il commence à vivre à crédit, rien de grave pour l'instant. Tout les trois mois il traverse le détroit de Gibraltar pour faire tamponner son passeport. Sa dernière tentative s'est soldé par un passage au poste de police, nous raconte-t-il. Pourquoi? Stéphane reste évasif, entretenant ce flou nécessaire à sa survie. Sans voiture, sans papiers, sans travail fixe, sans grandes réserves d'argent, il bricole, comme nombre d'autres français installés dans ce royaume de ciels bleus.

Exposition Universelle des Français Sacrifiés au Maroc

lundi, novembre 19, 2007

L'APPEL DU LARGE


"J'ai longtemps habité sous de vastes portiques
Que les soleils marins teignaient de mille feux,
Et que leurs grands piliers, droits et majestueux,
Rendaient pareils, le soir, aux grottes basaltiques.

Les houles, en roulant les images des cieux,
Mêlaient d'une façon solennelle et mystique
Les tout-puissants accords de leur riche musique
Aux couleurs du couchant reflété par mes yeux.

C'est là que j'ai vécu dans les voluptés calmes,
Au milieu de l'azur, des vagues, des splendeurs
Et des esclaves nus, tout imprégnés d'odeurs,

Qui me rafraîchissaient le front avec des palmes,
Et dont l'unique soin était d'approfondir
Le secret douloureux qui me faisait languir."

Baudelaire, "La Vie Antérieure".


Toute cette mitraille de clichés sur le surf ne devrait pas pour autant nous empêcher d'en taire notre addiction.
Au début il y a l'océan. Lautréamont en parle mieux que nous. Quelques rames vers le large et rapidement il ne reste plus que lui, plan mouvant, grand royaume flegmatique. L'océan sous ta planche et le ciel sur tes épaules. Et toi, petit homme, insignifiante particule de vie progetée entre les deux éléments, tu te laisses paisiblement dissoudre dans cette étrange majestuosité. Tu disparais, happé par ces deux absolus.
Au loin il y a le bourdonnement de la vie, l'agitation des hommes, les calculs, la convoitise, les compromissions, toi tu n'en as cure, flottant sur l'infini silence marin, dans ce qu'un anglais surnommerait, sweet oblivion.

Et non, lecteur, le surfeur n'est pas non plus tenu d'être ce pantin péroxidé, billabongé, ripcurlisé de la tête aux pieds, grégarisé dans une communauté prônant dieu sait quelles valeurs sublimes.

Pour preuve, un des mythes fondateurs de la culture Casablancasylum : l'histoire solitaire de Jeff Clark, qu'on ne se lassera jamais de revoir.

dimanche, novembre 18, 2007

THE BIG LAUNDRY


Révolution dans le monde du surf à Casablanca. Ce mardi, à Darb Bouazza, les prévisions sont concordantes, annonçant une houle absolument monstrueuse et des vagues de plus de 15 pieds.


Comment te décrires à toi lecteur embitumé, ce que représente une vague de 15 pieds. Commencer déjà par te la convertir en mètres, soit 4 mètres 50. Et comment t'en faire ressentir toute la puissance, l'effroi naissant de sa confrontation, la colonne vertébrale qui se glace, l'adrénaline en gros bouillon, la peur, et cette effrayante sensation de voir l'océan entier s'effondrer sur toi.
Imagines toi dans ton salon, la hauteur sous plafond de ta pièce doit vraissemblablement avoisinner les 2 mètres 50. Imagines alors que le sol de ton salon représente la surface de l'eau, ton corps est sous le carrelage, ta tête seulement émerge, là juste au pied du mur, regarde le bien ce mur, tu lui rajoutes deux bons mètres de haut et tu peux alors commencer à t'imaginer pris au piège de ces machoires liquides.

En image ça pourrait donner ça.

BASIC INSTINCTS


Par delà le bien, le mal, par delà le vernis de civilisation, de culture, par delà tout les grands airs qu'il tente vainement de se donner, l'homme reste un primate à peine plus sophistiqué que ces grands singes qui paradent dans la moiteur des forêts tropicales qu'Afrique Equatoriale, le sexe tendu vers l'azur.
Un primate au fonctionnement somme toute assez basique : protéger son territoire, assurer son rang dans la hiérarchie et forniquer autant que celà lui est possible.
Ah la fornication! Le sexe! La chair et ses variations acides, salées, poivrées!
La voilà donc la sainte trinité de la race : le sexe, le territoire et la hiérarchie. Et quel autre pays que le Maroc pour magnifier cette élémentaire triptyque?

La triade sexe-territoire-hiérarchie, récemment mise en lumière par l'un de nos rédacteurs.

Ailleurs il y a l'Art, la culture, la recherche du beau. Autant de satisfactions substitutives qui permettent au bipède de s'élever, d'échapper un instant à sa basse condition d'animal. Mais ici, au Maroc (et je sais qu'on va encore se fâcher, lecteur), force est de reconnaitre qu'elles ne sont pas légion... ces satisfactions. Et que l'homme, et je parle ici de l'occidental fraichement débarqué de sa savane moderne, l'homme n'a pas peur d'afficher clairement toute sa bestialité, et le douloureux ennui qui découle de sa propre vacuité.

Toi aussi amuse-toi à trouver lequel de ces deux primates est le mâle dominant.

On pense évidemment à quelques spécimens d'occidentaux croisés ces dernières années. Tous ravi de redescendre au stade primal. Consciences étriquées tournées toupies, monomaniaques de la croupe, fanatiques de l'intoxication volontaire, flamboyants mythomanes, derviches coincés dans la répétitivité de leurs besoins, chacun dans sa propre révolution, chacun essayant de tordre le cou à cet ennui qui le ronge comme un acide.
Tout dans le paraître, rien dans l'être. Tel est l'adage de base de qui veut briller sous le soleil de Casablanca. Quand j'entends le mot culture je sors mon revolver, disait l'autre. T'inquiètes, tu peux laisser ton P38 au placart, t'auras pas à dégainer par ici.

mardi, novembre 13, 2007

HYPNOS ON THE CONTROL


Et encore une tragédie au casablancasylum. Samedi soir notre rédacteur en chef allume son poste cathodique, ce chewing-gum pour les yeux, et tombe sur Alexandre le Bienheureux. On est depuis sans nouvelles de notre meilleure plume, notre cervelle centrale vient-on d'apprendre, aurait entamer une descente en hibernation.
Et pendant ce temps notre bureau des archives centrales lui, ne cesse d'engranger photos, vidéos et témoignages en tout genre, ce qui, tu t'en doutes lecteur, n'est pas sans créer une sorte distortion critique entre le verbe et l'image, zone dangereuse qu'il va nous falloir purger via une publication massive de photographies et documents vidéo.
Bientôt c'est sûr, Antifonkenstein s'en reviendra des limbes de son sommeil et faira comme jamais rebondir son verbe tordu sur les murs blancs de cet asile.
Neuropsychiatrique.

Surveillance...


Happy End....


Nobody fucks with the djiizs


That's all folks...

jeudi, novembre 08, 2007

POSTING PICTURES



Aujourd'hui le Chameau-Mitrailleur...

mercredi, novembre 07, 2007

IMBECILE HEUREUX


Renouant avec la tradition célinienne de l'injure publique, le Casablancasylum s'apprête à vous dresser le portrait d'un sublime idiot, un ectoplasme empantouflé, pur sous-produit de pipistrouille, en bref : un crétin nécessaire.
Le concombre en question n'a pas plus de trente ans, issu de la classe des nouveaux riches marocains, il ne connait pas de problème d'argent et comme beaucoup d'autres de ses congénères, il a monté sa boite de com, embauché quelques européens et peut donc s'afficher fièrement et empapaouter son entourage en jouant les petits jeunes entrepreneurs.
Son entreprise est un fiasco intégral. Créée il y a près de trois ans, elle n'a décroché que de très rares marchés, une campagne de pub pour un fabriquant de pilules, une ou deux brochures commerciales réalisées à la va-vite et c'est à peu près tout. Qu'à celà ne tienne. Notre cornichon d'élevage a de bien plus hautes ambitions, il rêve de gloire, adule et vénère tout ce qui se rapporte à l'argent, aux grandes marques, aux grosses cylindrées, et autres produits à haute valeur symbolique.
Son projet patauge, les mois passent, rien n'évolue. Le matin, vers 11h00, il se pointe, la gueule enfarinée, la démarche peu assurée, salue son maigre effectif et va s'enfermer dans un grand bureau vitré. La masse de travail nécessaire à l'accomplissement de son projet est inimaginable, mais notre bourrique à deux trous est un doux rêveur. Installé devant son tout dernier Macintosh (dont il maîtrise à peine les fonctionnalité de base), il est pareil à ces statues de sel qui sommeillent le long de la Mer Morte, figé dans la stérilité de ses reflexions ineptes, amorphe, il attend passivement. Quoi? Dieu seul le sait... et encore, à vérifier. Triste spectacle que celui de ce pauvre garçon.

Notre ancien employeur en plein brainstorming

Heureusement maman est là. Elle l'appelle plusieurs fois par jour, passe chaque semaine à l'agence. Peine perdue.
Les semaines passent donc, et notre emrhumé du bulbe continue de barboter dans son jus. Les deux européennes qu'il avait débauchées finissent par mettre les bouts, et, comme votre serviteur, vont épancher leur colère, sur le blog de l'ami Bervas en l'occurence.
Arrive alors le Deus Ex Machina, un nouveau français, authentique produit des universités américaines catapulté Directeur Général du futur projet, et notre fienteux foetus retrouve l'espoir. C'est que la nouvelle recrue ne manque pas de vocabulaire, plan d'action marketing, benchmarking, customer relation management, mise en place de procédures, reporting, bullshiting, toute une panacée de concepts creux mais résonnant comme le tintement des pièces d'or dans l'oreille de notre bourvil d'entreprise. Avec ça, la route vers le succès est toute tracée, et notre traine-patin s'enorgueille de plus bel. Il rêve à présent de faire venir Celine Dion et Britney Spear pour l'inauguration de son projet qui, nous vous le rappelons, n'est pour l'instant et depuis 3 ans, qu'un immense champ de ruines.
Mais les architectes oeuvrent. Il en embauche d'abord un premier (il y a deux ans) le rénumère et se ravise. Un an plus tard rebelotte, il contacte le plus gros cabinet de Casablanca, verse des honoraires astronomiques, pour, au final, ne rien obtenir de convenable, contacte alors un troisième architecte, français cette fois. Mais la mélodie est tenace, rapidement l'archi flaire le benêt et fait trainer les choses, les mois passent, le projet, en l'espace de 5 mois a réussi à prendre plus d'un an de retard. Quoi? On a communiqué dans toute la presse sur une ouverture fin 2007, pas grave. D'autant que cette savate ne cesse de changer son concept. Voilà maintenant qu'il parle d'intégrer une franchise Hermes à son projet, et pourquoi pas non plus le grand restaurateur Fauchon?
Misérable moustique.
Tu le vois, ton Casablablancasylum ne décolère pas, mais c'est qu'un de nos rédacteurs vient de perdre cinq mois de sa vie à bosser pour ce funeste pantin. Il fallait bien en faire le deuil, il fallait bien qu'une fois encore la plateforme Casablancasylum rende à l'écriture sa première fonction : la douce catharsis.

lundi, novembre 05, 2007

MEUUUH



Est-ce là le pays de la vache bariolée, halte nécessaire où Zarathoustra séjourna?
Non lecteur, spectateur, ce n'est encore une fois qu'une tragique tentative de court-circuitage de ta cervelle, car, tu n'es pas sans ignorer que ce site te manipule et t'influence, et bientôt nous serons tous réunis, et au milieu du desert vous m'adulerez, et par paraboles je vous parlerai et merde qui a encore planqué mes médocs?

jeudi, novembre 01, 2007

DARK ABDULLAH VADOR


Ah l'impayable humour anglais. Au Casablancasylum, on en redemande.
Aujourd'hui c'est Buckingham Palace qui régale. En effet, hier, lors de la visite du Roi Abdullah, l'orchestre du Palais Anglais avait choisi un air pour le moins original : The Dark Vador Theme, qui si l'on en croit wikipédia, représente le totalitarisme de l'Empire Galactique, le Mal, et Dark Vador en particulier.
Curieusement l'information n'a pas été reprise par une foule de médias.

La preuve en image :