mercredi, décembre 27, 2006
FUNEBRES RAPACES
Aujourd'hui lecteur, on grimpe. C'est qu'à force de vivre au niveau de la mer, niveau zéro, on suffoque sous l'épaisseur des atmosphères Essayons donc de gagner en apesanteur et dirigeons nous vaillament vers les terres de Litang, une province tibétaine où le sol, glacé par les vents, n'offre pas aux habitants la possibilité de le creuser pour y enterrer leur morts.
Dans cette zone du Tibet, les morts sont donc livrés aux vautours depuis plus de 5000 ans, rite immémorial introduit par les nomades du temps du regretté Zarathoustra.
Ainsi, le cadavre sera donc dévétit, rasé, et dépecé. Une fois le festin fini, reste evidemment l'ossature. Qu'à celà ne tienne, le rite est exhaustif. Le prêtre va alors broyer les os et écraser le crâne à l'aide d'un marteau et mélanger le tout avec de la farine afin que les oiseaux terminent leur travail.
Une fois l'integralité du corps ingéré et porté dans l'azur, peut-on considéré l'âme du défunt comme définitivement sauvé. A l'inverse, si les rapaces laissent derrières eux quelques lambeaux de peaux on considérera l'incident comme un assez mauvais présage.
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2 commentaires:
Voilà une belle démonstration de bon sens et d'utilisation des ressources de la nature...bon ok, ces oiseaux ne font pas cui cui dans les cages de nos mémés mais bon...comme quoi, ils sont bien utiles.
c vrai que c un rituel ki marque, c même un des trucs k g retenu après ma période de potassage tibétain..bien sûr g loupé le reste.
à priori ça paraît un truc gore, alors k c une bonne chose, au moins ça permettrait à ceux ki n'ont rien foutu de leur vie de de se rattraper un peu en nourrissant des zoizillons après leur mort..:)
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