SYMPATHY WITH THE DEVIL
Diffamation, plagiat, absence totale d'objectivité, attaques personnelles, chez Casablanca Asylum la déontologie est un concept obsolète, ici le réenchantement du monde passe d'abord par une décapitation de ses valeurs au profit d'une nouvelle éthique : celle de l'absurde, du non-sens et du simulacre enfin officialisé.
Aujourd'hui donc un peu de plagiat. Pour vous public impatient, un condensé d'un article extrait du veu veu veu.casafree.com :
L’épilepsie continue d’être considérée comme ayant des causes surnaturelles, tels la possession de l’âme par un démon, ou l’ensorcellement. Alors, on exorcise, on recourt aux herbes et autres potions miraculeuses, mais rarement aux médecins. A Casablanca les exorcistes et autres guérisseurs sont légion, alors que l’hôpital Ibn Rochd n’accueille que les cas désespérés.
Dans les mémoires, l’histoire de la jeune femme épileptique de Skhirat est encore fraîche. Elle est morte, il y a trois semaines, des suites d’un traitement violent reçu d’un soi-disant guérisseur, un fkih (guerriseur) de la région. Le Fkih suggère à la mère d’en venir aux grands moyens. Il faut ligoter la possédée. Le résultat, on le connaît, elle meurt des suites de cette folie.
Le Fkih Ould Sidi Beniffou, lui, n’utilise ni encens, ni herbes, ni technique de bondage. Mais il serait détenteur d’une babouche miraculeuse dont les coups portés au torse des malades ont un pouvoir de guérison indéniable. La famille de Farid (jeune homme épileptique lui aussi) a eu plusieurs témoignages concordants. Alors cap vers Derb Sultan toujours, chez Fkih Ould Sidi Beniffou.
Et question honoraires? "C’est selon ce qu’on veut bien lui donner". A l’intérieur de la salle de consultation, cinq ou six personnes peuvent entrer en même temps. Et les femmes s’assoient sur un salon marocain et attendent chacune son tour, son enfant sur les genoux. Un enfant, sans doute pris par le stress commence une crise et sa mère est invitée à s’approcher du fkih. La babouche dans la main, il donne des petits coups sur le torse et le front de l’enfant qui n’arrête pas de pleurer.
"Quitte ce brave garçon. Il ne t'a rien fait, ce pauvre ignorant. Quitte-le", dit-il en répétant chaque phrase après l’autre. Le pauvre enfant qui pleurait sans cesse se tut immédiatement comme s’il était exorcisé d’un simple coup de baguette magique. C’était à la maman de prendre le relais pour les pleurs. Les larmes aux yeux, elle pris tout ce que contenait son vieux portefeuille et le remit au Fkih, peut-être 50 dirhams, peut-être 100.
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2 commentaires:
C'est du grand délire...
plus du tout amusant tellement c'est cynique.
Pourquoi pas amusant, nous on a bien rit ici, et puis il est pas de nous ce billet, on l'indique dans l'intro, on est bien trop lâche ici pour écrire des trucs pareils nous-même, non mais sérieusement, c'est ça aussi le Maroc, le grand mille-feuille marocain, c'est déjà un peu l'afrique est ses sorciers et pour nous les gaouri du nord pour notre public surtout, tous nos lecteurs de Paris en manque d'exotisme, ça se vend vachement bien des posts dans le genre. Et une fois encore c'est un bout de réel c'est tout. Rien de bien méchant.
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