dimanche, novembre 26, 2006
LE COUP DU PARAPLUIE
Y'a rien à faire, l'époque perd en panache. Pensez à cet haïssable assassinat de l'espion russe, bon, rien de nouveau sous le soleil on sait que les russes ont de sévères prédilections pour l'empoisonnement. Maxime Gorki pour n'en citer qu'un. Décédé brutalement en 1936, il a peut-être été empoisonné. Ses relations avec le régime s'étaient dégradées deux ans plus tôt. Placé de facto en résidence surveillée, isolé du monde extérieur par le NKVD, Gorki contracte, au début de juin 1936, une grippe pour laquelle il est aussitôt soigné. Le 18, il passe de vie à trépas. L'ancien chef de la police sera par la suite accusé d'avoir hâté la mort de Gorki sans que jamais le mystère puisse vraiment être élucidé. Et dans la famille Trotsky on parle toujours du père mais on oublie Léon, Léon Sedov, fils de Trotski, qui exporte les idées de la IVe Internationale à partir de la capitale française. Il se plaint de fièvres qui le tourmentent le soir venu. Il est hospitalisé dans une clinique dirigée par des émigrés russes. On diagnostique une appendicite. Affaire bénigne qui, pense-t-on, sera réglée en quelques jours. Mais, contre toute attente, Sedov meurt, le 16 février, à 11 heures, sur la table d'opération. Les causes exactes du décès demeurent encore floues aujourd'hui, mais certains historiens penchent pour la thèse de l'empoisonnement. Il est en effet établi que l'un des plus proches collaborateurs de Sedov, surnommé «Etienne», était une taupe du NKVD. Ainsi pour frapper les «traîtres» à l'étranger, les espions soviétiques ont, au fil des années, mis au point des procédés de plus en plus perfectionnés: cigarettes, inhalateurs, pistolets tirant des fléchettes de poison ou une capsule de gaz mortel, voire dards en tous genres. C'est cette dernière méthode qui sera utilisée dans l'épisode du «parapluie bulgare». Le 7 septembre 1978 au matin, Gueorgui Markov attend sur le pont de Waterloo, à Londres, le bus qui doit le conduire, comme tous les matins, à la BBC. Journaliste et écrivain dissident, il anime, pour le service international de la radio britannique, une émission critique à l'égard du régime de Sofia. Le bus tarde à venir. Sur le coup, Markov ne prête pas attention à ce passant qui le bouscule, puis s'excuse avec un accent étranger. Mais, bientôt, une douleur au mollet l'intrigue. Il se rend néanmoins à son travail, normalement. Le soir, Markov se sent fiévreux. C'est alors seulement qu'il se souvient que l'inconnu portait un parapluie. Une arme utilisée pour tirer une petite boule creuse remplie d'un poison mortel à base de ricine. Markov mourra quatre jours plus tard, à l'hôpital, dans d'atroces douleurs.
Une sorte de répétition générale s'est déroulée peu avant, à Paris, près des Champs-Elysées. En cette fin du mois d'août 1978, le journaliste dissident Vladimir Kostov, réfugié politique en France depuis un an et demi, descend les escaliers de la station Charles-de-Gaulle-Etoile, lorsqu'il ressent une douleur au niveau des fessiers. Il souffre, quelques heures plus tard, de fortes fièvres, qui s'estompent et finissent par disparaître. La mort de Markov, à Londres, alerte les spécialistes français sur le cas Kostov. Les médecins retireront du corps de ce dernier une minuscule boule de métal, un alliage composé à 90% de platine et à 10% d'iridium. Percée de trous, elle a libéré un poison dans le corps de l'opposant.
Mais à Casablancasylum, Rigori Lefimovitch Raspoutine, notre héro il se marre à s'en fendre le côtes de ses méthodes de gonzesses, quand on se souvient de sa fin...
Le plan était d’une simplicité biblique : on avait choisi l’empoisonnement. Au cours du dîner, tandis que Youssoupov dînait seul avec Raspoutine et que les autres attendaient à l’étage, on servit à Raspoutine plusieurs plats fortement épicés, trois gâteaux à croûte de chocolat et du vin, beaucoup de vin. Dans les gâteaux et dans le vin, il fut glissé une dose de cyanure suffisante, selon Youssoupov, pour tuer dix hommes. Pour atténuer la perception aiguë de Raspoutine, on but beaucoup, l’alcool dissimulant bien le goût d’amande du cyanure. Alors que le dîner s’achève, Raspoutine qui a englouti la nourriture sans paraître incommodé commence à réclamer davantage à boire, affirmant que son estomac le brûle et qu’il respire mal. Il boit beaucoup de vin pur, très vite, et se sentant mélancolique demande à Youssoupov de lui chanter en s’accompagnant d’une guitare des chansons tsiganes…
Eberlué, le prince s’exécute, et Raspoutine se laisse aller à la tristesse. A trois heures du matin enfin, Raspoutine paraissant somnoler, le Prince monte à l’étage demander conseil à ses amis. Après avoir pensé à l’étrangler, Youssoupov descend décidé à utiliser son revolver. Raspoutine est toujours vivant et conscient. Youssoupov lui présente un crucifix en cristal, lui dit de prier et au moment où le moine entame son signe de croix, lui tire une balle en pleine poitrine. Raspoutine s’écroule. Les complices arrivent, on traîne Raspoutine hors de la pièce et de la peau d’ours sur laquelle il s’est effondré, et on ferme la porte à clef. Plus tard, le prince est pris du désir de revoir sa victime. Il prend le pouls qu’il ne trouve pas, vérifie qu’il est bien mort. Au moment où il va sortir de la pièce, Raspoutine ouvre les yeux, et « bondit sur ses jambes, l’écume à la bouche » avant de tenter d’étrangler Youssoupov, tandis que « le sang coule de ses lèvres », et scande le prénom de son assassin, Felix.
Il parvient à ramper hors de la maison ; Youssoupov tire quatre coups de feu, et Raspoutine s’abat sur le perron. Le corps est rapporté à l’intérieur et Youssoupov raconte : « ma tête éclatait, mes idées se brouillaient. La rage et la haine m’étouffaient. J’eus une sorte d’accès. Je me précipitai sur lui et commençai à le frapper avec une matraque de caoutchouc, comme si j’étais atteint de folie ». Le corps est enveloppé dans un drap, et les complices l’emmènent dans une île sur la Neva, l’ile Petrovsky, d’où ils le lancent, du haut du pont dans la rivière glacée
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