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mercredi, juillet 25, 2007

BREAKFAST GLORY

De notre envoyé spécial en pays hibou, un morceau particulièrement bien adapté à notre contexte maroco-interzonesque...


Thanks Lio.

jeudi, mai 17, 2007

MUSIC SPEAK LOUDER THAN WORDS


Les mélanges, au Casablancasylum on est plutôt pour, ça donne des réactions bariolées comme les vaches du pays de Zarathoustra, ainsi en prenant un père nippo-hawaïen et une mère chicano on peut obtenir un "Mark Ramos-Nishita"... also known as.... Money Mark !
Pulsations du lecteur toujours aussi régulières... de toute évidence, il n'y connait rien à la rétro-soul...
La quoi? !
La retro soul, espèce d'âne bâté, ah ça te passe au dessus de la tête ça...
OK je te l'accorde, retro-soul, ça sent la catégorie fourre-tout, alors on reprend.
Money Mark c'est l'ex-clavier des Beastie Boyz recyclé bidouilleur de Rhodes. Son dernier album (Brand New By Tomorrow) est sorti il y a peu, à découvrir.

Voyage dans son monde, en trois morceaux.

pick up the pieces


information contraband


hands in you head

vendredi, avril 13, 2007

jeudi, avril 12, 2007

MIRWAIS IN THE BACK



Soundtrack by Mirwais, extrait de l'album "Production"

samedi, mars 31, 2007

LUSH LIFE

























Shangri-la", un mot en vogue après la Seconde Guerre Mondiale et qui a été utilisé dans nombreuses chansons, noms d'hotels et restaurants, évoque "un paradis loin du tumulte du monde". En réalité, "Shangri-la" est un mot tibétain qui signifie "Pays du sacré et de la paix.
L'expression "Shangri-la" vient du roman de James Hilton, "L'Horizon Perdu", dans lequel trois pilotes américains, parcourant la route aérienne Sino-Indienne durant la Seconde Guerre Mondiale, se sont écrasés dans un pays "d'éternité, de tranquillité et de paix". Ils évoquent "ses monts enneigés, ses prairies, ses plateaux à terre rouge, les trois rivières qui la traversent, ainsi que le peuple tibétain avec son thé couleur de neige et ses lamaseries"
Selon les archives historiques, un avion américain s'est effectivement écrasé dans la région de Zhongdian en 1944. Une enquête soignée de ces archives a révélé que le magnifique "Shangri-la" décrit dans le roman de James Hilton était bien la région de Zhongdian.
On retrouve aussi le nom accolé à une toile de Gottfried Helnwein, surface noire et néon violâtre qui, bizarement nous renvoye aux nappes de solitude qui traversent certaines toiles de Hopper, Nighthawks en particulier. Lignes fortes, perspectives encamisolant l'espace, et formes fantômes, étrangères à ce monde, âmes mortes, errantes.
Mais c'est pas du tout de là où on voulait en arriver nous ici.
Prends tes palmes lecteur on met les bouts, deux trois brasses et on est à New York. Label Motown, années 60, les shangri-la's formation soul vocale c'est, à l'époque, trois poupées blondes et brunes qui chantent l'insouciance dans la pure veine du Motown rococorosebonbon de ses premières années. Quelques hits, et puis tombées dans l'oubli.
Bien. On commence à s'approcher de la cible, réglages de la focale, mitraille intensif, objectif en fuite, Target! Target!
Et Impact! Les feux de la rampe s'abattent sur la scène comme des Zéros japonais sur un bâtiment yankee.
And now time to introduce Amy Winehouse.



Amy Whitehouse tombe pour les ballades des Shangri-la's, leurs mélodies girls group soul sixty elle adore. Elle aime aussi arriver saoule sur les plateaux télé, insulter son public ou arrêter les interviews au bout de dix minutes pour aller boire un verre. Beaucoup voient en elle la version féminine de Pete Doherty. Mais à l'écoute de Back to Black, son second album, le doute n'est plus possible : la demoiselle est plutôt la version hard et tatouée d'Aretha Franklin ou de Billie Holiday. Dès les premières notes, on a l'impression d'écouter un vieux disque de rythm'n'blues. Amy Winehouse pose sa voix à la fois nasillarde, profonde et puissante sur une instrumentation baroque mise au goût du jour et aligne des textes évoquant ses travers d'alcoolique et de ses déceptions amoureuses. Rehab, le premier titre, donne le ton : « They tried to make me go to rehab I said no, no, no. ... »

dimanche, mars 25, 2007

SUMMERTIME


On recenserait donc, selon wikipédia, plus de 7000 versions de la célèbre composition de Gerschwin, Summertime. Chiffre sans appel qui permet d'avancer, sans trop se mouiller les orteils, qu'on a ici affaire au morceau le plus repris de l'histoire de la musique...
On reveillera donc notre lectorat du dimanche matin via les quelques versions maison à disposition :

Ella Fitzgerald & Louis Armstrong













Society of Seven











Molly Johnson














Janis Joplin

vendredi, mars 16, 2007

FREE FORMS


















"et tout le travail des musiciens, en jazz, revient à donner du corps à l'instrument fabriqué sur mesure et précisément calculé, à le lester d'un poids de corps, de merde, de sueur, ce qui n'était pas prévu par le fournisseur"

"Il nous semble que ce qu'on a nommé free jazz s'oppose constamment à l'idée d'une musique qui puisse se dérouler sans crise, sans menace sur son propre cours, sans miner sa propre scène."

"c'est ce rêve social de réglage par, aussi, la musique, que le free jazz, entre autres turbulences, vient déranger, ne serait-ce qu'en ce qu'il accomplit, amplifie et parfois exaspère cette autre image du corps que le jazz a toujours impliquée et avancée : déchainée, imprévisible, rebelle."

Extrait de "Free Jazz, Black Power", Philippe Carles & Jean-Louis Comolli.

SING ALONG !

samedi, mars 03, 2007

JAZZIN UP YOUR WEEK-END














Leon Parker : extrait de l'album Belief















Medesky, Martin & Wood : Mami Gato















Romano, Sclavis & Texier : Annobon











Erik Truffaz












Niels Peter Molvaer

jeudi, mars 01, 2007

IS IT TOMORROW, OR JUST THE END OF TIME?
















Espérons pour Hendrix qu'il soit toujours suffisamment high, faute de quoi on doit enregistrer un tas de loopings et contorsions au fond de sa tombe.
Et ainsi donc une insignifiante compagnie de boissons non alcoolisées basée en Californie annonce la sortie prochaine de la "Liquid Experience", boisson énergétique frappée du portrait de l'ex-leader du Band of Gypsys, Johnny Allen Hendrix, dit Jimi.
Liquid Experience Energy Drink


Rien de neuf sous le soleil clameront certains, c'est vrai qu'on connaissait déjà les vêtements pour bébés "are you experienced", les lampes en pierres de laves "Jimi Hendrix", et pléthore d'autres gadgets versant dans le marketing posthume.
Nous au Casablancasylum on a des doctrines claires : j'm'enfoutisme et aquoibonnisme en toutes circonstances! On ne grincera donc pas grincheusement, au lieu de ça, musique !


rock me baby


voodoo child



hendrix wasted on tv


crosstown traffic


easy rider

mardi, février 27, 2007

LOVE, CRIMES & BLOW-JOBS

Introducing Reggie Watts.

jeudi, février 22, 2007

AFROBEAST

Musical beast



Undesired beast.

lundi, février 19, 2007

THAT'S THE WAY I PAT MY BABY ON THE BUTT !

Et pour vous faire oublier la pâleur de nos posts, deux bonnes basses bien lourdes.



samedi, février 10, 2007

mardi, janvier 02, 2007

WAR, CHILDREN, IS JUST A SHOOT AWAY...

Oui au Casablancasylum on vous ballade du "Enta Omri" de Kalsoum au "Gimme Shelter" des Stones, pierres angulaires de la double voûte de notre cathédrale polyphonique.

dimanche, décembre 31, 2006

DIVINES MODULATIONS



«Nuit, tes étoiles sont témoins de mes tourments, ô nuit ! Elles ont entendu mes plaintes et mes larmes, ô nuit ! Que de fois je t'ai confié mes insomnies. Que de fois je t'ai suppliée et que de souffrances j'ai endurées !»


Au risque de larguer une fois encore en pleine mer notre lectorat occidental on vous entretiendra ce soir d'un phénomène à côté duquel le culte voué au King Presley n'est que poussière : le phénomène Oum Kalsoum, vieille passion du Casablancasylum dont les couloirs froids s'embrasent parfois sous les modulations hypnotisantes de la diva du Caire.

1967, Oum Kalsoum chante à l'Olympia, à Paris. C'est unique. Le patron, Bruno Coquatrix, incrédule et peu informé, l'a programmée dans un creux, un lundi. C'est l'émeute. Ils sont venus de partout, de Boulogne-Billancourt, de Belgique, d'Allemagne, de Suède en charters, en bus, en voiures. C'est complet. Un richissime prince arabe braque la caissière, muni à la fois d'une arme et d'une grosse liasse de dollars. Alerté, Coquatrix offre au fan enflammé un tabouret dans une allée. Et Oum chante, pour l'unité arabe, pour l'Egypte fraîchement mise à mal par la guerre de six jours contre Israël. Dans la salle, il y a des juifs, raconte alors Coquatrix. Ennuyé par le militantisme de la dame aux lunettes noires, il s'enquiert de l'état psycho-politique d'un de ses amis, qui lui répond : « Ce n'est rien, c'est Oum, c'est tout. »



Née vers 1904 à Tmaïe al-Zahayira, un village situé dans le delta du Nil, Kalsoum, fille d'un imam de mosquée, a naturellement débuté par des chants religieux. Son patronyme circule vite dans la région et tout le monde parle d'un androgyne (son père tenait à ce qu'elle s'habille en garçon bédouin) à cordes vocales uniques. En visite à Tmaïe, Cheikh Abu al-'Alla, spécialiste de la déclamation du maqam, l'entend, tombe en extase et lui suggère, ainsi qu'à sa famille de s'installer au Caire, marchepied indispensable pour accéder à une notoriété à la hauteur de son talent.


Chanteuse de l'émotion pure, lunettes noires et foulard en main, « Sett », « la Dame », la « Mère des Arabes » déclenchait cris d'amour, déchirements profonds et exaltations épidermiques pendant ses concerts, qu'elle donna à partir de 1934 tous les premiers jeudis du mois au Caire, alors, à ce moment précis, toutes les rues du monde arabe, de Beyrouth à Tanger se vident, certaines réunions ministérielles sont même écourtées pour écouter le dernier récitale de la diva.
Partout, de Rabat à Bagdad, on collait l'oreille au transistor. Les plus mélomanes gravaient le concert sur des galettes de cire pendant la diffusion. Dans le centre-ville du Caire, le petit peuple de la rue et les groupes d'intellectuels se pressaient sans distinction de classe dans les cafés.

Portée par l'essor de la radio (elle inaugura La Voix du Caire en 1939), puis du transistor, sa voix s'insinuera jusqu'au plus profond des campagnes et des bidonvilles. Oum Kalsoum porte-drapeau d'un style identifié comme proche-oriental, avec ses ouds (les luths) et ses derboukas mariés aux contrebasses et aux violons, avec des arrangements à l'occidentale, mais en volutes et en vers répétés en boucle, mais jamais à l'identique, comme dans ce morceau où elle répète "demandez aux verres de veins s'ils n'ont jamais touché ses lèvres" jusqu'à l'ivresse.


Car Kalsoum c'est la musique du buveur vous dira l'homme de la rue, et nombreuses ont été les fois où ici au Maroc onn se l'es entendu dire :"Ah oui c'est la musique des fumeurs, une musique pour drogués alcooliques solitaires". La musique qu'on peut encore entendre dans les bars enfummées du vieux centre ville de Casablanca, musique de perdition, musique des grandes mélancolies, musique éther bleu velouté.


« Rends-moi ma liberté, dénoue mes mains/Je t'ai tout donné et n'ai rien gardé pour moi/Mes poings saignent encore à cause des liens que tu m'as fait porter/Pourquoi les garderais-je encore alors que tu m'as tout enlevé ?/Pourquoi resterais-je captive alors que le monde s'ouvre à moi ? » : ces vers d' Al Atlal donnent la mesure de la complexité et de la richesse de cette femme très politique (l'a jamais vu porté le voile?) : émancipée dans une société en mutation.

Elle sera l'amie du roi Fouad, puis de son successeur, en 1936, le roi Farouk. Elle sera la servante du panarabisme de Gamal Abdel Nasser après la révolution de 1952. Elle chantera la nationalisation du canal de Suez, la réforme agraire, le barrage d'Assouan, la gloire de la révolution irakienne de 1958 et celle d'Anouar El-Sadate et continuera de fasciner le foules arabes (on voyait à ses concerts, des hommes se jeter littéralement à ses pieds ou rentrer dans des transes insoupçonnées).

Son décès le 21 Janvier 1973 provoque de tels mouvements de foule que les autorités décident de reporter les obsèques de deux jours afin de permettre aux endeuillés du monde entier de rejoindre le Caire. Et, le jour de l'enterrement, des millions d'égyptiens en pleurs arrachent le cercueil du cortège officiel pour le porter pendant plus de trois heures à travers les rues du Caire, marquant des arrêts dans les lieux qu'elle avait particulièrement aimé.

Et nous on vous laisse avec ...


mardi, décembre 26, 2006

MORSURES DE L'AME





















Ce bled laisse crever ses artistes comme il laisse crever ses enfants et Mohamed Rouicha en sait quelquechose, lui qui vient de ce pays dans le pays, ce pays oublié, pays de montagnes : le pays berbère, des sommets du Rif aux contreforts de l'Anti-Atlas.
Evidemment au Casablancasylum on tient à notre peau, et même s'il est vrai qu'il serait tentant de balancer un peu sur, par exemple, la diaspora des habitants de la ville de Fès, les fassis, unanimement haïs à travers tout le pays car se réservant toutes (ou presque) les richesses du pays et contrôlant plus ou moins tous les postes clés et à fort pouvoir ajouté. Mais là n'est pas notre propos.
Mohamed Rouicha a le visage abimé et rongé comme le calcaire de ses montagnes par les pluies de janvier. Evidemment toi mon lecteur oxydé d'occident, tu n'en a jamais entendu parlé. Ne va pas en nourrir quelque complexe pour autant, frère de l'autre rive, car même ici on lui préférera les chanteurs pâteux comme du tabac à narguillé venus d'Egypte ou du Moyen Orient. Oui, chez Casablancasylum on a pas peur de l'affirmer : la musique arabe moderne c'est de la merde. Ouh je vois déjà la foule de mes lecteurs marocains y aller de leurs protestations effarouchées. Mais je vous attends mes chéris, et me dites pas qu'on a vu beaucoup de productions originales sortir du monde arabe ces derniers temps...

Wafah Dufour (nièce de Ben Laden) parfait exemple de la bimbo orientale

Pensez Fairuz, pensez à la "quatrième pyramide" Oum Kalsoum ou encore AbdelWahab, mais par pitié épargnez-nous ces niaiseries moyen-orientales saturées en "habibi habibi" et autres tubes sirupeux pleurnichés par dieu sait quelle libanaise siliconnée, botoxisée, tout juste bonne à remuer son cul dans les velours chatoyants d'un clip kitch et suranné.
Ce bled laisse donc crever ses rares artistes de qualité et préfère laisser aux occidentaux le soin de leur piller leur meilleurs thèmes. Car c'est bien de pillage qu'il s'agit quand un compositeur comme Michael Danna (qui signe la BO de l'excellent 8mm) reprend à son compte les morceaux de Mohamed Rouichi sans même le mentionner.
Hommage donc à Rouichi, à sa musique peuplée de fantômes et de chimères, hommage à ce soliste hors pair échafaudant les mélodies tortueuses de son ouatar (grand luth à quatre cordes) sur les modulations sur-aigües des femmes choristes et les vertiges syncopés des bendirs

bourdonnants.

lundi, décembre 25, 2006

BROTHER BROWN HAS LEFT THE BUILDING

Music speaks louder than words...